Christchurch – Derniers jours en NZ

Christchurch

Nous arrivons donc lundi soir à Christchurch, plus grande ville de l’île du Sud.

Pour remettre dans le contexte, en 2010 et 2011, il y eût 3 tremblements de terre dans la région, d’une magnitude comprise entre 6 et 7 sur l’échelle de Richter, dont l’un frappa vraiment le centre de la ville et fut très destructeur. Aujourd’hui, 3 ans après la catastrophe, les conséquences de ce tremblement de terre sont encore bien visibles. Les infrastructures sont en train d’être réparées, les bâtiments du centre (quasiment tous touchés) ont été démolis, sont en cours de démolition, ou attendent leur tour. Le centre ville est donc un espace un peu désolé, en travaux, avec plein d’espaces vides attendant d’être réaménagés. Il y a d’ailleurs beaucoup de projets artistiques en ville, visant à « combler les vides » et à imaginer à quoi pourrait ressembler la ville de demain.

Notre première rencontre avec Christchurch a été plutôt mitigée. Nous nous sommes baladés dans la ville le soir, cherchant un endroit ou diner ou un supermarché, mais nous n’avons trouvé sur notre chemin que des rues désertes ou des restaurants abandonnés.

Le lendemain, nous avions encore toute la journée à passer dans la ville avant de repartir pour Sydney, et ça a été l’occasion pour nous de voir la ville sous un meilleur jour ! Nous avons refait un tour dans le centre (un peu plus vivant la journée) orientés par un audio guide, mis justement à disposition par l’un de ces « transitional projects » (les projets artistiques dont on a parlé plus haut). Cette visite nous a permis de réaliser l’ampleur des dégâts causés par le tremblement de terre, d’imaginer un peu comment pouvait être la ville avant, et d’avoir un aperçu de l’état d’esprit des habitants. Ensuite, nous avons siesté dans le botanical garden avant de visiter le musée de la ville.

Pour bien finir la journée, nous étions invités à dîner chez Cécile et Guirec, des anciens employés de chez b-i (là où travaille Edouard), maintenant expatriés en NZ, avec qui un des patrons nous avait mis en contact (merci Philippe !). Voilà une rencontre fort agréable qui clôture parfaitement notre séjour en Nouvelle-Zélande. C’était une excellente soirée merci à vous Cécile et Guirec !

En fin de soirée, Guirec nous dépose à l’aéroport de Christchurch (merci encore !), où nous passons la nuit car notre avion pour Sydney décolle à 6h30 le lendemain.

Au revoir Nouvelle-Zélande, notre aventure en Australie va maintenant vraiment commencer !

Tekapo > Christchurch

pies
  • De : Tekapo, Nouvelle-Zélande
  • A : Christchurch, Nouvelle-Zélande
  • Distance : 243km

Aujourd’hui on continue notre route jusqu’à Christchurch dernière étape de notre séjour en Nouvelle-Zélande. Le bus est à 12h45, ce qui nous laisse le temps de profiter de la matinée pour lézarder au bord du lac et de déguster une bonne « pie » comme les néozélandais savent si bien les faire !

Au bureau
Au bureau

12h45, c’est donc le moment de reprendre la route. Le bus est un grand bus pour une fois, et confortable ! J’ai même le temps de me faire un pote pendant le trajet (photo à l’appui).

chinois
Mon voisin semble apprécier mon épaule…

Aller on vous laisse. On arrive à Christchurch. On va profiter de la journée de demain. Notre dernière journée en NZ avant de reprendre l’avion pour Sydney.

Queenstown > Tekapo

tekapo
  • De : Queenstown, Nouvelle-Zélande
  • A : Tekapo, Nouvelle-Zélande
  • Distance : 275km

Il est maintenant temps de quitter Queenstown. Fini les vacances ! Les plans ne se sont pas déroulés tout à fait comme prévu.

Initialement, nous devions rejoindre Christchurch en voiture avec Chris, un néo-zélandais de Christchurch avec qui on a sympathisé sur le Milford Track.

Il avait un bon plan via une société de car relocating. En gros, on te paye le trajet pour ramener une voiture de location dans une autre agence. Et là, il y avait justement une voiture qui devait être conduite depuis Queenstown jusqu’à Christchurch. C’était parfait pour nous ! Malheureusement, on a appris la veille de partir que finalement c’était mort pour la voiture…

Il a fallu changer notre plan à la dernière minute et tenter de trouver un bus pour Christchurch… Sauf qu’en plein été, trouver un bus qui fait Queenstown-Christchurch de la veille pour le lendemain c’est pas évident… Voire même délicat !

Plus de place pour le dimanche… Pas grave, on va faire le trajet en deux fois et au final c’est pas pire parce qu’il y a quand même 8h de bus entre Queenstown et Christchurch. L’étape intermédiaire se fera à Tekapo au bord d’un lac. Çà devrait être sympa.

Effectivement, une fois là-bas le lendemain, c’est plutôt agréable d’être à Tekapo! Par contre ça change de Queenstown. Ici, le centre ville, c’est un enchainement de 2 restaurants, notre auberge du soir, 3 boutiques de souvenirs et 2 stations essence… On a vite fait le tour mais c’est pas grave on est la pour la nuit. Demain on repartira pour Christchurch !

Milford Track

mackinnonpass
  • De : Glade Wharf
  • A : Sandfly Point
  • Distance : 54km

Nous voilà de retour après 4 jours de marche sur le Milford Track ! Si cela ne vous dit rien, sachez que le Milford Track est considéré comme l’une des plus belles randonnées du monde, rien que ça !

Autant vous dire que nous partons impatients de découvrir tout cela et avec pas mal d’attentes. Pour vous présenter rapidement le Milford Track, c’est une randonnée située au Sud-Ouest du pays, au coeur du Fjordland National Park. Première particularité du trek : le seul moyen de se rendre au départ de la rando est de prendre un bateau. Seconde particularité : le seul moyen de quitter la rando est de prendre un bateau… En bref, la rando se dessine entre des vallées gigantesques creusées par des glaciers, des lacs immenses, et pour s’achever au bord du fjord Milford Sound.

Les 54km du parcours se découpent en 4 étapes :
La première est très courte. Environ 1h30 de marche en forêt puis le long de la Clinton river, depuis le Glade Wharf jusqu’à la Clinton hut. Chaque hut (refuge) est gardée par un ranger. Le premier soir, c’est Ross qui nous accueille à la Clinton hut. Ross est un homme de près de 70 ans mesurant à peu près 2 mètres. C’est surprenant ! Il nous propose une petite balade découverte de la faune et flore de la Clinton Valley. C’est ma foi fort intéressant (même si son accent nous fait perdre le fil par moment…).

La seconde journée représente 5-6h de marche toujours le long de la Clinton river, pour finir par l’entame de l’ascension vers le Mackinnon pass. L’étape du soir se fait à la Mintaro hut.

Notre Inukshuk au Mackinnon Pass
Notre Inukshuk au Mackinnon Pass

Après deux premiers jours avec une météo mitigée, les deux derniers s’annoncent ensoleillés ! C’est une chance car la région est plutôt humide généralement. Le troisième jour, nous quittons la Mintaro hut en attaquant directement par l’ascension vers le Mackinnon pass. L’ascension s’effectue sans trop de difficultés (400 m de dénivelé dans une pente moyenne) à travers la brume matinale qui par chance se dissipe juste avant notre arrivée au Mackinnon pass ! Là-haut, la vue est sublime. Un panorama à 360° sur la Clinton Valley d’un côté, et l’Arthur Valley de l’autre. Petite pause là haut avant d’attaquer la descente vers la Dumpling hut. Plus de 1000 m de dénivelé négatif d’un coup… Ca c’est cadeau pour les genoux ! Au final, la pente n’est pas trop violente, les paysages magnifiques. Bref pas pire et c’est tant mieux ! Un peu avant la Dumpling hut nous faisons un crochet par les Sutherland falls, les plus hautes chutes d’eau de Nouvelle-Zélande (580 m). On ne regrette pas le détour ! Je prend même le temps d’aller me faire « quelque peu » éclabousser en passant derrière la cascade. C’est… rafraichissant ! Nous reprenons ensuite le trek jusqu’à la Dumpling hut. Ce troisième jour de marche est certainement la plus belle étape du trek.

Prise à 360° depuis le Mackinnon pass. Il faisait beau hein ?

Le quatrième est un peu calme. On parcourt en quelques heures les 18 derniers kilomètres du trek en sous-bois. Le chemin est entrecoupé de vues au pied de superbes cascades et finit en longeant Lake Ada jusqu’à Sandfly Point la fin du trek.

Sandfly point, littéralement la pointe des Sandflies… C’est l’occasion de vous parler rapidement de la faune qui peuple le Fjordland. Des poissons, des anguilles, tout un tas d’oiseaux (canards, kiwis, wékas, kéas, etc.) et surtout des sandflies. Si l’on traduit innocemment, on se dit que des « mouches de sables » même s’il y en a beaucoup, c’est pas la mort. Et c’est vrai que c’est pas la mort…. c’est l’ENFER ! Là où il y a un piège, c’est qu’en réalité ce ne sont pas des mouches, ce sont des moustiques ! De tout petits moustiques. Si petits qu’on ne les entend pas et et les voit à peine. Ils vous piquent de manière très fourbe, et vous laisse un joli petit bouton qui vous démange pendant plusieurs jours… c’est une expérience ! Cela peut devenir très frustrant à la longue, allant même jusqu’à vous empêcher de profiter d’un joli paysage… car c’est lorsque vous arrêtez de marcher que les sandflies passent à l’attaque. Et là malheur… Bon, après c’est comme tout, on s’y fait. Mais ça énerve quand même.
Concernant, la végétation, c’est très varié, mais dans l’ensemble très vert (beaucoup de fougères, de mousses, etc.)

Mis à part ces satanées sandflies, il faut donc admettre que ce trek est plutôt très sympathique. Peut-être un tout petit peu en-deça de nos attentes. Mais à la fois, ils avaient mis la barre très haute en nous la décrivant comme « the world’s finest walk » ! On pourrait lui reprocher le manque de diversité au cours du 2ème et du 4ème jour… Mais bon, nous sommes un peu tatillons. Le Milford Track n’en reste pas moins un splendide trek, à ne pas manquer si l’occasion se présente. Attention, il faut s’y prendre à l’avance car l’accès y est très restreint (seulement 40 départs de randonneurs par jour). Il faut donc réserver longtemps à l’avance (nous avions réservé en Juillet dernier !). Mais pas de panique, il existe aussi de nombreuses autres rando pour découvrir le Fjordland National Park comme par exemple le Kepler track et le Routeburn Track. Moins prisées mais certainement tout aussi agréables !

Une journée de vacances à Queenstown

queenstown
  • De : Wanaka, Nouvelle-Zélande
  • A : Queenstown, Nouvelle-Zélande
  • Distance : 67km

De Wanaka, nous devons rejoindre Queenstown, à une 100aine de km de là. Nous devons absolument être à Queenstown lundi soir, car mardi, on part à 7h du matin pour notre rando ! On regarde les possibilités de faire le trajet en bus mais les horaires ne nous conviennent pas vraiment…On a pu constater que le stop marchait plutôt bien ici, et même la personne qui nous a reçu dans notre auberge pour la nuit nous suggère cette solution-là. Alors c’est reparti !

On s’installe en début de matinée au bord d’une route qui emmène presque uniquement à Queenstown, ça devrait le faire. Et effectivement, maximum 10 min plus tard, Jack, un australien moniteur de canyoning nous fait monter à bord de son 4×4. 1 heure plus tard, nous voilà arrivés à destination ! Presque trop facile !

On a donc eu toute la journée (ensoleillée) devant nous pour profiter de la ville. Queenstown, c’est un peu comme Wanaka, mais en plus grand. Il y a une beau lac d’un bleu comme ils savent si bien le faire ici, et des montagnes. Une vrai carte postale ! On en profite pour faire une petite balade à vélo au bord du lac, avec les vélos (plutôt vintage !) mis à disposition par l’auberge. On goûte au Fergburger (l’incontournable de Queenstown !) et on se balade dans les rues. Bref, une vraie journée de vacances !

velo

Ca tombe bien, un peu de repos est le bienvenu, car demain on repart pour 4 jours de marche, pour faire le Mildfort Track. C’est LA randonnée la plus réputée de NZ. Pour préserver la zone qu’elle traverse, seulement 40 randonneurs peuvent la commencer chaque jour. On avait donc dû réserver plusieurs mois à l’avance ! On vous retrouve à notre retour !

fergburger

 

Nelson > Wanaka : Hitchhiking at its best !

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  • De : Nelson, Nouvelle-Zélande
  • A : Wanaka
  • Distance : 744km

Aujourd’hui, on part de Nelson où on a passé un excellent moment. C’est vraiment une superbe petite ville côtière bien animée. Le plan maintenant c’est d’être à Queenstown dans 3 jours. Ce sera notre camp de base pour le Milford Track, notre dernier trek du voyage. On prévoit de faire le trajet en trois jours avec une étape à Greymouth et une étape à Franz Joseph (sur la côte ouest), car Queenstown est quasiment à l’autre bout de l’ile par rapport à Nelson. Le petit challenge c’est de le faire en stop. Alors c’est parti !

On s’est levé peinard ce matin vers 8h30. Le temps de prendre le petit déjeuner et de refaire nos sacs, et nous voilà à 10h, pouces en l’air sur le bord de la route, pour attraper notre premier chauffeur. L’attente n’est pas longue, en moins de 5min un mec du coin nous propose de nous déposer aux portes de la ville. Ce sera selon lui un meilleur spot pour être pris en stop. Soit !

5-10min plus tard, nous voilà de nouveau dans l’attente d’une nouvelle âme charitable. Encore une fois l’attente n’est pas bien longue. Cette fois-ci, on nous amène jusqu’à Wakefield à une trentaine de kilomètres de Nelson… Bon là, la circulation est moins dense mais ça devrait encore le faire…

On attends 15 minutes. A peine le temps de laisser le doute s’installer qu’un gentil monsieur nous propose de nous emmener un peu plus loin. C’est bien gentil de sa part. Bon, par contre, on a du mal à se comprendre car il nous dépose au milieu de nulle part. Sur une route limitée à 100km/h. Pas forcement moyen pour une voiture de se garer sur le bas côté. Bref, le meilleur spot du monde pour se faire prendre en stop ! Là, pas besoin d’attendre, aussitôt le vieil homme parti, le doute s’installe.

Il est maintenant bientôt midi. Le soleil brille (c’est déjà ça). Il fait chaud. On attends 10min. Personne ne s’arrête pour nous. On avance un peu pour trouver une meilleure place pour faire du stop. Rien de bon. On revient sur nos pas. Et on recommence a attendre. 10min. Toujours rien.

Et soudain, sortie de nulle part, une veille bagnole toute déglinguée s’arrête. A moitié sur la route. A moitié sur le bas côté. « Vous allez où? », « Greymouth. », « Parfait, c’est sur ma route, je vais a Wanaka ».

Et nous voila reparti avec Emil, notre sauveur du jour. Un suédois plutôt très très bon esprit. Pour vous le présenter en quelques mots, Emil, c’est une sorte de croisement entre un viking et un hippie. Jusque là rien d’anormal… On fait du stop et ça marche plutôt bien en NZ apparemment. C’est cool. C’est qui est plus marrant c’est qu’on ira finalement jusqu’à Wanaka avec lui. Plus de 700km en stop en une fois, c’est moins banal !

Alors pourquoi, ne nous sommes nous pas arrêtés à Greymouth comme prévu me direz vous? Tout simplement parce que ce bon vieux Emil est fort sympathique et puis parce qu’à Greymouth, il n’y a pas grand chose à faire en fait. On s’arrête quand même là-bas pour manger le midi (à 16h).

Homemade Chicken Couscous by Emil
Homemade Chicken Couscous by Emil

Le soir venu on est encore loin de Wanaka (et oui la route est bien plus longue que ce que l’on avait imaginé…), on s’arrête dans un camping sur le bord de la route, un peu avant Franz Josef. On partage le repas du soir avec Emil. C’est l’occasion pour lui de nous raconter sa meilleure blague : « What’s the similarity between having sex on a kayak and a Budweiser ? ». La réponse est : « Fucking close to water ». Ceux qui ont compris, merci d’expliquer à votre voisin.

Le lendemain on repart tranquillement sur les coups de 10h. On a même le temps de s’arrêter faire une petite ballade à côté de Fox Glacier pour aller jeter oeil au glacier du même nom. Emil, très content, se joint à nous. Qu’est ce qu’on vous disait, bon esprit le Emil n’est-ce pas ?

L’après-midi, les kilomètres défilent au rythme des musiques que nous fait découvrir Emil. On partage les mêmes goûts musicaux, et c’est tant mieux ! On arrive en fin d’après midi à Wanaka, où Emil retrouve un ami. Il prend le temps de nous déposer a une auberge de jeunesse.

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Au final, Emil nous aura donc permis de parcourir plus 700km pour rejoindre Wanaka. Aucun regret, Wanaka est une petite ville bien jolie au bord d’un grand lac et entourée de montagnes. Demain, il ne nous restera plus qu’une centaine de kilomètres à parcourir pour rejoindre Queenstown. C’était une superbe rencontre. Encore merci à lui. Nous aurons peut-être l’occasion de le revoir en Australie puisqu’il devrait s’y rendre après son séjour en NZ. Ce serait avec grand plaisir !

Abel Tasman Track

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  • De : Marahau
  • A : Wainui
  • Distance : 61km

AVERTISSEMENT : Chers lecteurs, si vous êtes au bureau, alors que l’hiver bat son plein en Europe, les images qui vont suivre pourront heurter votre sensibilité. Nous nous excusons par avance pour la gêne occasionnée.

L’abel Tasman National Park : un coin de paradis à l’autre bout du monde !
Pour être un peu plus précis, il s’agit d’un parc national situé au Nord de l’île du Sud. Il se caractérise par… ses plages somptueuses, accessibles pour la plupart uniquement à pied ou en kayak ou en petit bateau. Du coup, tranquilité assurée ! Il y a un chemin côtier d’environ 55 km qui parcourt le parc et qui peut être parcouru en plusieurs jours : c’est ce qui nous a occupé ces 4 derniers jours !

Il y a des zones autorisées pour camper, mais c’est en général assez sommaire : un point d’eau (pas toujours potable), des toilettes. (Pour information, il faut réserver ses nuits, même en camping, avant de partir).
Il y a des passages qui ne peuvent être empruntés qu’à marée basse, il fallait donc prendre en compte cela pour organiser notre parcours.
Il faut aussi prendre sa nourriture pour les 4 jours avec soi, et ramener ses déchets.

En bref, 4 jours qui en mettent plein les mirettes avec au programme principalement : marchage, plage, montage de tente, mangeage, dormage, marchage, plage (vous remarquerez l’absence de l’étape lavage… c’est normal). Ces 4 jours de marche et de contemplation ont été également l’occasion de se poser des questions existentielles (est-ce que je mets l’anti-moutisque d’abord, ou la crème solaire ?).

L’Abel Tasman c’est aussi plein de rencontres avec des animaux, surtout des oiseaux en fait, pleins d’oiseaux, beaucoup d’oiseaux. Avec des chants plus originaux les uns que les autres. Mais ce fut aussi l’occasion pour nous de croiser 3 raies et un hypocampe. Sur le papier, on aurait pu voir dauphins et otaries mais une fois arrivés au spot en question, on a dû se contenter de mouettes, d’albatros et de cormarants…

On vous laisse à nos photos, elles décriront ce trek mieux que nous !

Wellington > Nelson

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  • De : Picton
  • A : Nelson, Nouvelle-Zélande
  • Distance : 107km

Ce matin c’est une autre journée de transit qui commence. Nous prenons le ferry de 9h depuis Wellington jusqu’à Picton. La mer est un peu agitée. Je laisse Marie profiter du spectacle de magie pour aller prendre l’air pendant que ca secoue un peu…

Finalement, nous arrivons en une pièce à Picton où un bus nous attend. Direction Nelson.

Arrivée a Nelson, nous faisons rapidement quelques courses pour la rando du lendemain : l’Abel Tasman Track. Une soixantaine de kilomètres en 3-4 jours pour une superbe rando le long de la côte.

Turangi > Wellington

  • De : Turangi, Nouvelle-Zélande
  • A : Wellington, Nouvelle-Zélande
  • Distance : 322km

Après une bonne nuit de sommeil (qui honnêtement ne nous a pas permis de récupérer autant qu’il aurait fallu de la veille…), c’est l’heure de dire au revoir à nos compagnons de route Kim et Nico. Eux remontent vers Auckland avant de rentrer en France dans deux jours. Il semblerait qu’ils aient apprécié leurs 5 semaines en Nouvelle-Zélande (même en notre compagnie). Merci à vous les copains, en tous cas nous ça nous a fait vraiment plaisir de partager cette semaine avec vous !

De notre côté, on continue vers le sud. On rejoint Wellington pour prendre le ferry vers l’île du sud dès demain matin. Nous ne restons vraiment pas longtemps dans la capitale mais finalement on n’est pas venu là pour visiter des villes…

Les 5h de bus sont un peu longues et le chauffeur pas au top de sa forme mais nous arrivons sains et saufs à destination. C’est l’essentiel !

A Wellington, il pleut, ce qui n’en rajoute pas vraiment au charme de la ville… De plus, l’auberge dans laquelle nous dormons n’est vraiment pas top. Un peu (trop) sale à notre goût et pourtant je ne suis pas très regardant… Tant pis, on se venge en mangeant dans un resto indien que Kim et Nico nous avaient conseillé. C’est excellent ! Ca fini bien une looooongue journée de transport.

Demain, on remet ça en rejoignant la ville de Nelson sur l’île du sud !

Tongariro Alpine Crossing

tongariro
  • De : Mangatepopo
  • A : Ketetahi
  • Distance : 22km

Aujourd’hui, au programme, c’est donc une grosse rando qui nous attend, la plus belle rando d’un jour de Nouvelle-Zélande d’après les guides touristiques ! On a de la chance (et on a bien prévu notre coup) puisque le temps s’annonce radieux.

Au programme : randonnée dans le Tongariro National Park, circuit de base de 19,4 km avec 2 variantes possibles : le Mont Tongariro ou le Mont Ngauruhoe. Ce nom ne vous dit rien ? Normal. Pourtant, beaucoup d’entre vous connaissent un peu ce volcan puisqu’il apparait dans le Seigneur des Anneaux (le retour du roi) : c’est le Mordor !

Nous voilà au départ du circuit vers 7h30 (on ne vous cache pas qu’on n’était pas les seuls sur le coup !). Après une 1 heure de marche d’approche, et une petite heure de montée, nous voici au pied du Ngauruhoe, et sous un grand ciel bleu. Cette variante est réputée difficile, mais bon…On ne sera pas là souvent et le temps est vraiment idéal, alors on se lance !!

Et bien comme nous avait prévenu les brochures, c’était effectivement « challenging » !! Il faut s’imaginer ce volcan, 600 m de dénivelé,  sans vraiment de chemin pour accéder au sommet, et le sol fait de sable (cendres) et de rochers, dont la plupart se révèlent instables… La montée ressemble donc à un crapahutage laborieux, et la descente (droit dans la pente !) à un nouveau sport de glisse (100% de ceux qui ont essayé ce sont retrouvé au moins une fois sur les fesses).

Mais pas de regret, la vue de là-haut est magnifique ! On en profite bien et on continue car il nous reste pas mal de chemin.

noustongariro

Le circuit continue au travers de paysages volcaniques étonnants, cratère rouge, lacs bleus turquoise, on passe tout près de zones actives où il est recommandé de ne pas trainer. Il nous reste enfin une longue descente jusqu’à l’arrivée (aïe les genoux !).

tongarirolac

Une fois rentrés, il nous reste juste assez d’énergie pour un petit repas d’anniversaire.

J’en profite pour vous remercier pour vos messages d’anniversaire, mais aussi pour tous vos commentaires. Ca nous fait vraiment très plaisir de lire vos petits messages et de voir que vous suivez notre parcours !