WWOOFing à Japoonvale

japoonvale
  • De : Cairns, Australie
  • A : Innisfail, Australie
  • Distance : 88km

Nous venons de quitter Kate & Stuart, chez qui nous avons passé 5 jours de WWOOFing.

Depuis le début, nous apprécions le WWOOFing car cela nous permet de rencontrer des personnes très intéressantes auprès de qui nous apprenons énormément. Mais cette fois-ci, l’expérience a été particulièrement enrichissante car Kate & Stuart sont vraiment un couple incroyable !

Cela va être difficile de vous rapporter cela correctement avec quelques mots, mais nous allons essayer !

Un couple extraordinaire !

Kate et Stuart, un couple de soixantenaires, sont des artistes. Ils vivent surtout des dons de Stuart pour faire des paniers ou autres objets à partir de fibres naturelles. Ils les ont tantôt vendus comme des objets de design, comme simples paniers dans la rue, ou même à des musées car Stuart peut, à partir de quelques photos, reproduire un objet tissé suivant les traditions et cultures de peuples du monde entier. Nous avons même eu droit à un cours express de 15 minutes pendant lequel nous avons appris à faire notre propre chapeau à partir d’une feuille de cocotier ! Au fur et à mesure des discussions, on a pu comprendre qu’ils avaient aussi beaucoup voyagé à travers le monde, un peu comme des troubadours, en vendant dans la rue les « plus petits cerf-volants du monde ». Ils travaillent également beaucoup avec certaines communautés aborigènes d’Australie.

Pour essayer de vous peindre un peu mieux ces personnages incroyables, on peut vous raconter également qu’ils se sont installés dans le nord du Queensland (sur leur propriété actuelle) dans les années 80, et qu’ils ont habités pendant une dixaine d’années dans une cabane dans les arbres (avec leur deux enfants en bas âge !), en se lavant uniquement dans la rivière qui coule au bout de leur propriété et en vivant de manière très basique.

Une maison hors du commun !

Aujourd’hui, ils vivent dans leur belle et grande maison, qu’ils ont construit de leurs mains avec des matériaux de récup. Cette maison a encore une fois la particularité d’être toute ouverte (il n’y a pas vraiment de fenêtres), ce qui reste pour nous toujours intriguant car dans ce coin de l’Australie, la faune et la flore nous semblent particulièrement hostiles (en gros, tout un tas de trucs peut te faire très mal : les serpents, les araignées, même les fourmis et certaines plantes, …). Mais bon, on a été un peu tendus la première nuit, après qu’ils nous aient dit qu’il y avait probablement des serpents qui vivaient dans la maison (on a pu effectivement en avoir la confirmation le lendemain en découvrant la mue d’un serpent qui pendait à une des poutres du salon…), et des rats et une chauve-souris qui squattaient peut-être notre chambre, puis on s’y est fait !!

WWOOFers vs wild

Pour ce qui est du boulot, ce fût aussi quelque peu épique ! En arrivant, en voyant leur « jardin », on s’est même dit (un peu lassés du jardinage après ces dernières semaines): « Bon la bonne nouvelle c’est qu’on fera certainement pas de jardinage ici vu l’état du jardin… ». Car il faut vous imaginer un terrain plus que vallonné recouvert par un forêt tropicale. Et bien que nenni !!! Nous avons pratiquement essentiellement fait du jardinage. Le tout à coup de machette pour éclaircir le terrain, mais aussi à coups de bêche, de pelle, de fourche pour retourner toute cette terre !

La description ne fait peut-être pas rêver, et pourtant nous avons passé une superbe semaine chez eux. On a pu profiter de leur générosité, leur histoires incroyables, leurs délicieux légumes et fruits exotiques, leur rivière en bas du terrain… Bref un super moment qui nous a fait relativiser sur notre mode vie occidentale moderne !

A la chasse aux casoars…

Petite anecdote pour finir : ce matin, à 7h, nous avons eu le droit à un réveil en fanfare « Courrez chez la voisine, il y a un cassowary dans son jardin ! ». Nous voilà partis (un peu par politesse), les yeux encore tout collés, chez la voisine, ce qui signifie traverser un bout de forêt tropicale et la rivière (de bon matin, ça vivifie, car bien entendu il n’y a pas de pont…), un sac de bananes dans les mains pour amadouer la bête. Evidemment, une fois sur place, la bestiole avait disparu ! Mais par chance, nous avons pu l’apercevoir au loin sur le chemin du retour. Ouf, nos efforts ont été récompensés !

Il est temps maintenant de prendre le train pour partir à la découverte de l’outback australien ! Encore merci, Kate & Stuart, pour votre chaleureux accueil.

2 comments on “WWOOFing à Japoonvale

  1. Ca donne envie de les connaître . Je vous lis en écoutant Logar, j’aimerais bien être avec vous les zamis… C’est pour tout bientôt… De grosses bises

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