+ + Dunkeld > Bungendore

  • De : Dunkeld, Australie
  • A : Bakery Hill, Australie
  • Distance : 148km
+
  • De : Bakery Hill, Australie
  • A : Melbourne, Australie
  • Distance : 114km
+
  • De : Melbourne, Australie
  • A : Bungendore, Australie
  • Distance : 764km

Mes amis, quelle aventure ce trajet entre Dunkeld et Bungendore ! Hier nous sommes arrivé à Melbourne dans la matinée après avoir pris un bus entre Dunkeld et Ballarat, puis un train entre Ballarat et Melbourne. Ensuite, nous sommes partis de Melbourne en fin de journée vers 20h pour prendre un train de nuit et nous rendre à Bungendore, où nous commençons un nouveau WWOOFing.

Pour dormir dans le train de nuit, cette fois nouvelle technique! Marie allongée par terre et moi sur les sièges (oui parce que par terre c’est plus petit…). Pas si mal ! Comme ça on a pu un peu roupiller un peu dans le train. Marie n’a même pas vu le trajet passer, j’ai dû la réveiller !

Le petit détail amusant est que le train de nuit ne passe pas par Bungendore. Il nous faut nous arrêter en gare de Goulburn (à 4h10 du matin) puis attendre le train du matin pour Bengendore (à 9h55). Résultat, on a gagné une nuit de luxe sur la moquette de la salle d’attente de la gare de Goulburn… Et bien figurez-vous que finalement c’était pas si mal. Enfin, on sera bien contents de dormir dans un vrai lit ce soir. En espérant avoir un vrai lit… c’est toujours un peu le suspens avec le WWOOFing !

Moss Vale > Melbourne : en train de nuit !

southerncross
  • De : Moss Vale, Australie
  • A : Melbourne, Australie
  • Distance : 750km

Notre premier WWOOFing est terminé. Nous avons passé un super moment comme vous avez pu le voir dans notre dernier post. Nous quittons Robertson et la ferme de Rhondda et Paul pour Melbourne.

Pour rejoindre Melbourne, Rhondda nous dépose lundi soir à la gare de Moss Vale d’où nous prenons un train de nuit. Départ à 22h18 de Moss Vale. Arrivée prévue à 7h30 à Melbourne. 9 bonnes heures de train nous attendent, on va voir ce que ça donne en train de nuit avec NSW train link !

signs

Les billets

Cette fois-ci nous avons réservé nos billets en ligne. C’est effectivement très pratique ! Pas de billets papier nécessaires, une copie de la réservation suffit. Ah oui, autre point intéressant que l’on n’a pas mentionné la fois passée, ici pas besoin de composter car de toute façon tout le monde est contrôlé !

Les pass discovery que nous possédons nous permettent de voyager sans frais supplémentaires sur tous les trajets en class eco. Sous-entendu pour les trains de nuit, c’est assis sur un siège. Il est possible d’être surclassé pour avoir une place en couchette mais il faut payer la difference avec la classe eco et cela devient tout de suite très cher. Par exemple pour ce trajet Moss Vale – Melbourne il fallait payer 250$ pour être en couchette… Pour nous ce sera classe eco et ses sièges si douillets (enfin on l’espère !).

Le trajet en train de nuit

Le train arrive une nouvelle fois à l’heure. Première remarque, le train est cette fois-ci très silencieux. Ça tombe bien pour un train de nuit ! Pour l’interieur, c’est une nouvelle fois très spacieux, peut-être même plus que lors de notre premier trajet. Les sièges s’inclinent un peu. On va voir ce qu’on peut faire pour dormir.

Après les premières heures de trajet, on tente un premier bilan. Bon pas de miracle, dormir assis ça n’a jamais été le top. On a tous vécu ca au moins une fois. On tournicotte dans tous les sens pendant 5 minutes puis on trouve enfin la position nickel. Celle qui va nous permettre d’enchainer au moins deux heures de sommeil ! Et effectivement s’endort . Puis, on se réveille en général au bout de … 15 minutes. Dommage, c’est reparti pour 5 minutes de tournicottage. Et ainsi de suite…

Pour le coup, le train n’y est pas pour grand chose. Il fait le max ! Comme on vous le disait : silencieux, confortable et spacieux. Malheureusement pour nous, çela ne nous suffit pas pour nous endormir profondément.

Le miracle !

Mais sur les coups de 3h du mat’, le miracle que l’on attendait vient de se produire ! Le train fait un arrêt dans une gare et le couple a notre droite descend laissant libre leurs deux places. On attend 5 minutes, histoire de voir si personne ne monte prendre leur place. Ouf, personne (bon à la fois prendre un train à 3h du mat’… faut être motivé) !

On tente une séparation tactique. Chacun 2 sièges. La stratégie est plutôt payante puisque nous arrivons à arracher à la nuit quelques heures de sommeil !

A l’arrivée à Melbourne (avec 10 minutes d’avance !), on est vraiment pas pire. On a pu passer la nuit en se reposant un peu. On aura même pas besoin de faire une sieste dans la journée. C’est dire !

Au final, on n’est pas mécontents de ces trains de nuit. On aurait certainement mieux dormi en couchette mais on fait se qu’on peu ! On retentera certainement l’expérience du train de nuit car cela donne quand même l’impression de gagner pas mal de temps par rapport à la voiture lorsqu’on fait des longs trajets directs !

Il est temps maintenant de profiter de Melbourne. On reste ici deux semaines. On vous fera un premier bilan très bientôt !

1er WWOOFing à Robertson

rossgol

Nous y voilà ! C’est l’heure de notre premier WWOOFing. On va enfin avoir une idée un peu plus précise de ce que cela signifie ! Nous sommes arrivés le vendredi soir par le train comme expliqué dans notre dernier post. Nous allons essayer de vous décrire cette première expérience le mieux possible. Vous présenter Rhonnda, sa ferme, le boulot qu’on y a fait, etc. Désolé, c’est un peu long mais ce fût 3 jours intenses !

Rhondda et sa ferme

Commençons pas le commencement… Rhondda, notre hôte et « patronne » pour le weekend, nous récupère le vendredi soir à la gare de Bowral à quelques kilomètres de sa ferme située à Robertson. Elle nous récupère avec une vingtaine de minute de retard car elle a fini le travail un peu plus tard que prévu. Elle arrive tout juste de Canbera où elle travaille la semaine en tant qu’avocate (oui, c’est un peu bizarre… Rhondda c’est pas la fermière de base, mais ça vous allez vite vous en rendre compte…). Elle devait nous accueillir pour le weekend avec son mari Paul, mais ce dernier a eu un empêchement de dernière minute. Il doit prendre un avion tôt le dimanche matin car il part animer une conférence à Kuala Lumpur (classique aussi pour un fermier…). En vrai et si on a bien compris, Paul est professeur en « stratégie internationale ». Ca vous donne une première idée de qui sont nos hôtes ! Vous l’aurez compris, ils mènent tous les deux une vie un peu particulière. Ils bossent en ville la semaine et à la ferme le weekend pour un total de 8 jours de travail par semaine, à quelque chose près…

Il semblerait donc que nos hôtes soient des bosseurs, mais il semblerait aussi qu’ils gagnent plutôt bien leur vie. Ce qui nous a mis la puce à l’oreille, c’est peut-être le moment où l’on a découvert l’endroit où l’on allait dormir pour le weekend. En général, en WWOOFing il y a deux possibilités : soit t’as pas de chance et tu dors dans la grange avec les bêtes, soit t’as de la chance et tu dors dans un abri sous une bâche contre le mur de la grange. Bon, j’exagère peut-être un peu mais je pense que dans certain cas on doit pas être loin de la vérité (l’avenir nous dira si j’ai tort ou raison). En ce qui nous concerne pour ce premier WWOOFing, nous sommes plus que chanceux et agréablement surpris lorsque Rhondda nous fait visiter notre « cottage » pour le weekend. Il s’agit en fait d’une maison d’environ 120m2 avec 3 chambres, cuisine, salle de bain (linge de bain fourni), salon avec cheminée, TV et en bonus le petit jardin d’hiver pour la déconne.

Ed, belle au naturel dans son cottage privé
Ed, belle au naturel dans son cottage privé

Au début on croit à une blague mais apparemment c’est bien juste pour nous deux. Rhondda, elle, vit dans la maison à côté… Je vous passe la description détaillée de la maisonette de Rhondda, mais en gros ça parle de maison avec vue sur la propriété et la côte au loin, piscine, double garage, etc. Pour le reste, en arrivant de nuit le vendredi soir, difficile de voir à quoi ressemble la sus-dite « propriété ». Tant mieux, ça nous laisse des surprises pour le lendemain !

La samedi matin donc, après une excellente nuit dans notre petit lit douillet, il va falloir rentrer dans le vif du sujet. Rendez-vous à 9h pour une rapide visite de la ferme avec Rhondda avant de se mettre à bosser. Pour faire court (car il reste encore pas mal de choses à vous raconter), Rhondda est l’heureuse propriétaire d’un petit domaine de 38 hectares sur lequel se trouve sa maison, notre fameux « cottage », 2 vergers pour un total de 300 pommiers, un potager, une cidrerie, un abri pour les tracteurs, 5-6 prés et un abri pour la trentaine de vaches, leurs veaux et le taureau. Car oui, en plus du cidre, Rhondda gère un élevage de veaux (quand on vous disait qu’elle était pas banale cette chère Rhondda…).

On en a fini pour les présentations, l’heure est maintenant au WWOOFing. Nous sommes venu donner un coup de main à Rhondda pour le weekend dans sa cidrerie. Au programme, mise en bouteille du cidre de 2013 le samedi, puis presse des premières récoltes de 2014 le dimanche et le lundi. On arrive au bon moment, car on évite la récolte !

Samedi, c’est mise en bouteille !

Pour la mise en bouteille du samedi, nous sommes quatre : Rhondda, Marie et moi, ainsi que Tony (un ancien cuisinier en cours de reconversion qui s’occupe maintenant des vergers de Rhondda pendant la semaine). La mise en bouteille est un boulot plutôt agréable et facile. Il faut juste s’organiser un peu niveau logistique mais le boulot en lui-même n’est pas sorcier : laver les bouteilles, laver les bouchons, remplir les bouteilles, bouchonner les bouteilles, ranger les bouteilles. Très rapidement l’équipe atteint son rythme de croisière et autant vous dire qu’à nous quatre, ça envoie du bois !

Avec des si on mettrait Marie en bouteille...
Avec des si on mettrait Marie en bouteille…

Finalement, on ne sera pas trop de quatre, car dans l’après-midi nous devons faire face à une situation d’urgence. Les vaches ont décidé d’attaquer les réserves de foins stockées dans leur pré… il va falloir les faire changer de pré et bien entendu, Jason, la personne en charge du troupeau est en déplacement ce samedi après-midi. Impeccable ! On ne se laisse pas abattre. Marie et Rhondda continue la mise en bouteille pendant que Tony et moi tentons de faire transiter le troupeau d’un pré à un autre. Ca tombe bien, ni Tony, ni moi n’avons fait ça de notre vie. Finalement au bout d’une bonne heure, après avoir déplacé le troupeau à travers 3 des 6 prés de la ferme et déroulé une meule de foin à la main (je suis pas expert, mais je crois pas que ce soit prévu pour…) avec Tony pour attirer les bêtes, on arrive à déplacer tout ce beau monde dans le pré souhaité. Ouf ! C’était pas dans le programme, mais c’était bien marrant!

Et ça bouchonne !
Et ça bouchonne !
Première bouteille !
Première bouteille !

Il est temps maintenant de retrouver ces dames à la cidrerie. Il semblerait qu’elles n’ont pas chômé. Nous avons maintenant du boulot pour stocker toute le cidre mis en bouteille. A la fin de la journée nous aurons lavé, rempli et bouchonnées 275 bouteilles de cidre (soit un peu plus de 200 litres). Rhondda est contente, ça doit être une belle perf’!

Une partie du boulot de la journée !
Une partie du boulot de la journée !

On fini notre première journée bien harassé. Le soir nous partageons le dîner avec Rhondda et un couple d’amis allemands qui vivent à quelques kilomètres de là. Soirée bien arrosée, c’est l’occasion de boire un peu plus de son cidre. Ca tombe bien il est excellent !

Dimanche, jour de presse

Comme on a bien bossé la veille, Rhondda nous donne rendez-vous le dimanche matin à 10h pour presser les premières récoltes de l’année. On retrouve Rhondda à l’heure prévue, mais Rhondda a un peu de boulot et doit répondre à quelques mails pour son cabinet d’avocat avant de pouvoir attaquer la journée. Nous arrivons un peu avant midi à la cidrerie, mais ça n’a pas l’air de stresser la patronne plus que ça. C’est cool. Pour le pressage, il y a un peu de boulot, d’autant plus que Rhondda fait tout à la main pour produire son cidre. C’est donc parti pour quelques de heures de lavage des pommes, sélection des meilleures pommes et découpage des parties abimées sur les autres restantes. Le tout au couteau… c’est long mais on commence à comprendre pourquoi son cidre est si bon !

AVANT le pressage
AVANT le pressage

Quatre heures plus tard, le plus gros du travail est fait les pommes ont été lavées, triées et hachées. Il ne reste plus qu’à presser le tout. L’affaire d’une petite heure selon Rhondda. Effectivement, une fois les pommes hachées mises dans la presse, il semblerait que cela aille plutôt vite. En revanche, on a peut-être nous même été un peu trop vite dans la manip’. Alors que la presse est en marche, on demande à Rhondda, s’il est bien normal que le couvercle de la presse commence à se lever… « Comment ça le couvercle commence à se lever ? Qu’est ce que tu racontes ? »… à peine le temps de regarder tout ça de plus près que tout à coup un énorme bruit se fait entendre, BOUDOUM !!! La membrane contenant l’eau qui fait pression sur les pommes sort de son logement faisant voler le couvercle de la presse et les pommes hachés à travers la pièce. On avait mal scellé la presse… Heureusement plus de peur que de mal, mais ça aurait pu un peu plus mal tourné si quelqu’un avait tenté de réceptionner le couvercle en fonte avec les dents…

APRES le pressage
APRES le pressage

Au pressage qui devait durer une petite heure viennent donc s’ajouter 2-3 heures de nettoyage de la cidrerie et de réparation de la presse. On commence à fatiguer un peu, mais on garde la pêche… Un petit coup de jet d’eau. Un petit coup de torchon. Un petit coup de clé à molette. Et hop ! Ni vu, ni connu, il est 19h30, la cidrerie est nettoyée, la presse est réparée et nous avons pressé un peu plus de 150 litres de cidre. Tout est bien qui fini bien, même si on se serait bien passé de l’incident de la presse. Après une rude journée, on mange rapidos avec Rhondda et on file se coucher.

Lundi, c’est repos

Rhondda est très contente du boulot accompli ces deux derniers jours. Ce sera donc repos pour le lundi. Jason, la personne en charge du troupeau de vaches de Rhondda, nous a convié à venir voir son « petit » troupeau à lui. Il possède 400 vaches laitières. On assiste à la traite des bêtes sur son tourniquet géant. 45 minutes pour traire 400 vaches. Lui aussi il envoie le pâté !!! Anicet, j’ai pris tout plein de photo de te montrerais ça. Je lui ai aussi parlé de tes robots de traite (j’étais tout fier et lui impressionné, Ahah !).

Le tourniquet magique de Jason
Le tourniquet magique de Jason

La visite de la ferme de Jason fini tranquillement un super week-end. Nous sommes très contents de notre premier WWOOFing, nous sommes très bien tombés. Rhondda est elle aussi très contente. Nous étions ses premiers WWOOFers ! On s’est vraiment bien entendu. Le soir, nous partons pour Melbourne où nous nous poserons pour les deux prochaines semaines (ouf!). Après Melbourne, nous prévoyons de remonter vers Sydney en faisant d’autre WWOOFing. Si l’occasion se présente nous ferons en sorte de passer par chez Rhondda pour lui redonner un coup de main pendant un weekend.

Sydney > Bowral : Premier voyage avec NSW Trainlink !

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  • De : Sydney, Australie
  • A : Bowral, Australie
  • Distance : 118km

C’est fini pour Sydney pour le moment. Nous quittons la ville par le train direction Bowral pour notre premier WWOOFing. Ce trajet est notre premier en train. L’occasion de découvrir les lignes de notre partenaire NSW Trainlink !

Pass et billets

Nous avons, pour voyager avec NSW Trainlink, un Discovery pass qui nous permet de voyager librement sur toutes les lignes de leur réseau pendant 6 mois à compter du premier trajet. Ce pass coûte 420$ par personne. Sachant que le réseau de NSW Trainlink couvre un territoire allant de Melbourne à Brisbane, c’est plutôt pas mal ! Ce pass existe aussi en version 3 mois, 1 mois et 2 semaines.

Une fois le pass en poche, acheter un billet est un jeu d’enfant. On peut réserver ses billets au guichet de n’importe quel gare (attention aux horaires d’ouverture). Ou bien tout simplement en ligne sur : www.nswtrainlink.info

Enregistrement des bagages

Service intéressant et pas banal pour un voyage en train, il est possible (tout du moins dans les grandes gares) d’enregistrer ses bagages comme dans un aéroport, et ce dès le matin de son voyage. Très pratique pour les backpackers. Dans notre cas c’est parfait, notre train est à 18h, mais nous enregistrons nos bagages dès 11h ce qui nous permet de passer l’après-mini tranquille en ville. On se sent plus légers !

Le voyage

Pour cette première expérience ferrovière, les trains semblent être à l’heure ! Les wagons sont peut-être un peu bruyants (en tout cas celui-ci) mais très spacieux et très confortable. Le service excellent et la nourriture vraiment pas chère. Il est possible de manger une « pie » à bord pour moins de 5$. Les plats principaux sont compris entre 8 et 10$.

Ce premier trajet est un peu court et ne dure que 1h45 mais nous donne une très bonne première impression. Nous en saurons un peu plus dès mardi, après notre prochain voyage en train de nuit, entre Moss Vale et Melbourne.

Back to Australia, back to Sydney

Nous voilà de retour en Australie. Nous atterrissons à Sydney vers 9h le matin, après une courte nuit pas si désagréable au Air Lounge de l’aéroport de Christchurch et un vol plutôt « smoooooth ».

Un peu tristes d’avoir quitté la NZ mais à la fois très heureux de revenir en Australie. Au programme des deux prochains jours : repos, rencontres de potos et super resto avant de décoller vendredi pour notre premier WWOOFING.

Et oui, nous profitons de ces deux jours pour revoir Matt Pinter, un de mes anciens teamates et colloc’ américains de Détroit. Les parents l’avaient rencontré, je pense. C’est plutôt super cool ma foi . Et quel hasard ! Matt s’est installé à Sydney il y a quelques semaines, et il a vu sur Facebook que nous étions en vadrouille dans le coin ! Il m’a tout de suite contacté et on a pu se retrouver rapidos pour partager une bonne bière allemande ! Ce fût très bon de se remémorer quelques souvenirs de l’époque et d’avoir des nouvelles des autres colloc’ américains ! Génial ! Ce fût trop bref, mais nous aurons certainement l’occasion de se recroiser car Matt voyage pas mal à travers le pays pour son boulot, et nous avons prévu de repasser par Sydney d’ici un mois ou deux.

Dans la foulée de ces retrouvailles nous enchaînons avec un dîner au Tetsuya’s. Avant de partir, nos amis nous ont offert un dîner dans ce restaurant. Il s’agit d’un restaurant gastronomique aux influences asiatiques. Le repas offert par nos amis comprenait un menu de 9 plats avec les vins qui vont avec… Alors c’est parti pour le menu en image (désole pour la qualité des photos… mais on faisait déjà suffisamment touristes pour qu’on se retienne de sortir le réflex…)!

Crème aux avrugas (caviar de hareng)
Crème aux avrugas (caviar de hareng)
Carpaccio de Leatherjacket accompagné de Nori et de soja aux agrumes
Carpaccio de Leatherjacket accompagné de Nori et de soja aux agrumes
Langoustines marinées à l'huile de noix et oeufs
Langoustines marinées à l’huile de noix et oeufs
Confit de truite de mer accompagnée de salade de céléri, pomme et oeufs de truite de mer en caviar.
Confit de truite de mer accompagnée de salade de céleri, pomme et oeufs de truite de mer en caviar.
Sole au Shio Koji accompagnée de tomates et légumes d'été
Sole au Shio Koji accompagnée de tomates et légumes d’été
Poitrine de caille fumée au thé accompagné de panais et calamars
Poitrine de caille fumée au thé accompagnée de panais et calamars
Fillet de boeuf braisé au accompagné de tendons de boeuf braisés au soja et de feuille de wasabi
Fillet de boeuf braisé accompagné de tendons de boeuf braisés au soja et de feuille de wasabi
Pêches blanches accompagnées de glace au lait d'amande
Pêches blanches accompagnées de glace au lait d’amande
Gateau au chocolat du Tetsuya
Gateau au chocolat du Tetsuya

Pour ce qui est du vin, les accords mets & vins étaient parfaits… et on n’a pas manqué :

  • Saké Tamano Hikari Tokusen Junmai Ginjo, Kyoto, Japon
  • Riesling Tunkalia Vineyard 2009, Oregon, USA
  • Chardonnay Pierro cuvée « Tetsuya » 2011, Margaret River, Australie
  • Pinot Noir Journey Wines 2012, Yarra Valley, Australie
  • Kellybrook Cabernet blend 2012, Yarra Valley, Australie
  • Riesling Georg Breuer, Rheingau, Allemagne
  • Toro Albalà Gran Reserva Pedro Ximenez 1983, Montilla-Moriles, Espagne

Autant vous dire qu’on a rarement (voire jamais) aussi bien mangé de notre vie… C’était un splendide cadeau les copains ! Un grand merci, vous nous avez gâtés.

Avant de quitter Sydney, nous en profitons pour arpenter une nouvelle fois les rues du centre, faire un petit footing (avec l’opera house en vue : la classe !), récupérer nos pass de train pour le Sud-Est du pays (NSW Trainlink) et rencontrer Anais (la soeur de Clément, un pote de l’INSA) qui habite Sydney et a gentiment réceptionné notre courrier !

Maintenant, en route pour Robertson et notre premier WOOFING dans une ferme qui produit du cidre ! Un petit résumé dans quelques jours sur cette nouvelle expérience.

Bien arrivés à Sydney !

opera-sydney

Et bien voilà, nous y sommes, nous voilà en Australie !

Nous sommes arrivés à Sydney jeudi, après un vol un peu agité…

Il fait beau, il fait chaud, les gens sont bronzés et/ou musclés et/ou tatoués, et tous très aimables, il n’y a pas de doute possible, nous sommes bien arrivés à destination !

Jeudi et vendredi, encore fatigués du vol, nous avons déambulé dans la ville, qui a l’air très agréable à vivre ! On a découvert le centre d’activité, avec les centres commerciaux et les tours de bureaux, the Rocks (la vieille ville), Potts Point (Le quartier où nous logeons et où il y a pas mal de bars) et surtout le grand parc de la ville qui intègre le royal botanic garden. Nous avons particulièrement apprécié ce parc, grand et paisible, avec ses pelouses et ses arbres parfaits pour les siestes, ses drôles d’oiseaux aux chants étranges (des cacatoes ?), ses joggeurs, et sa vue imprenable sur le fameux opéra.

parc-sydney

Nous avons aussi profité de la journée de vendredi pour traiter toutes nos « affaires administratives » :

  • obtention d’un tax file number (TFN) pour notre déclaration de revenu au cas où aurions un boulot rémunéré au cours de l’année,
  • ouverture de compte bancaire,
  • achat d’une carte SIM australienne (si jamais cela peut vous servir, notre numéro est le OO61.448.154.439)

Le détail de ses démarches fera l’objet d’un article dans la section conseils pratiques.

Aujourd’hui samedi, nous sommes allés voir ce qui s’organisait niveau plage. Là encore, on ne nous avait pas menti, il y a du niveau ! Grandes plages de sable clair, eau claire, surfeurs. Nous avons marché de Bondi Beach à Coogee Beach, profité des paysages et du soleil, tout ça sous un ciel sans nuage.

brontebeach

On part demain pour la Nouvelle-Zélande, mais cela nous a bien donné envie de découvrir l’Australie !